Mes amis me pressent d’écrire

je ne serai pas ce vautour

qui arrache des lambeaux d’un air confiné

savent-ils seulement

les mots que je trace

cailloux sur le chemin

et si je me retourne

des paysages se déploient

secouent leurs ombres

prennent le vent

mais s’il n’y a plus de chemin

« je m’en irai de la fête… »

ces vers me hantent

qui disent assez la beauté

du monde sans nous

12 novembre 2020

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