Ada Mondès, de retour en France, nous offre son spectacle poétique en deux langues.
- Le Vendredi 24 mai, à Noisiel, chez Hélène Agénor
- Le Samedi 8 juin, à Lagny-sur-Marne, 14, avenue de la Victoire chez Elisabeth Hervouet
- Le Samedi 22 juin à Hyères, au 2A Avenue Riondet chez Isabelle et Olivier
” Spectacle poétique, polyglotte, multiforme, musical, itinérant : voilà quelques qualificatifs susceptibles de présenter “COMME UN PONT SUR L’EXIL/COMO PUENTE SOBRE EL EXILIO”.
Cette forme est née d’une proposition de faire entendre mes textes à un public français tout en le sensibilisant à l’écoute des textes dans leur langue d’écriture (l’espagnol). Environ 90 minutes de carnet de voyage vivant en V.O.V.T (version originale&version traduite), agrémenté de quelques moments musicaux.
Le retour au pays après bien des voyages pose la question de la transmission, c’est-à-dire à la fois de la mémoire et du partage. Qu’ai-je vu dans ces ailleurs (Indonésie, Nouvelle-Zélande, Biélorussie, Équateur, Colombie, Argentine, Cuba, Espagne, Maroc,… ), que reste-t-il des voyages?
Les objets sont là, inertes dans la valise, boîte à histoires comme coquillage – la mer entière racontée aux oreilles prêtées… À la rechercher du « lieu et de la formule », chaque traversée est unique : les destinations sont tirées au sort par les spectateurs pour garantir la spontanéité du voyage ! Dans la guitare de ma mémoire, quelques cordes pincées… et la vie déferle.
« Un poème n’est pas fait pour être compris ; un poème est fait pour comprendre », annonce l’entrée de La Cave Poésie à Toulouse… Tout commence par une indignation latente, une inadaptabilité, une impossibilité à exprimer, un nid de non-dits, une irrémédiable soif d’exister, une impertinente envie de dire, une irrésistible tendance à observer, à griffonner, à décrire, à croquer, à creuser…
Des témoignages, des bouts d’ailleurs, des mots inconnus et des parfums familiers, du tango russe ou argentin, des lettres pas envoyées, la pluie dans la jungle, un aperçu du Honduras et une insomnie chilienne, un chapeau sri-lankais, des pierres avec un visage…et l’odeur des clous de girofle. Poèmes ; instants pris sur le vif, des images et des mots glanés pour accompagner notre passage.
Les spectacles de poche se multiplient ainsi que les propositions d’accueil à domicile, la rétribution « au chapeau »… Après des représentations dans le Var (La Ciotat, La Boutique Hic&Hoc / Hyères, Le Moulin des Contes) et en région parisienne (Lagny-sur-Marne et Noisiel), l’aventure continue au fil des portes ouvertes et des oreilles curieuses…”
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