À l’approche de novembre
les corps s’arrondissent
on les croise partout
embarrassés les mains prises
dans les bras ou sur les hanches
comme chargés d’enfants
une odeur de terre les suit
parfois des fleurs se froissent
cela leur fait des lampes
à couper les ténèbres
quand ils s’avancent dans les allées
hésitent au carrefour
à la recherche d’une voix
traversés d’un sourire
Premier novembre
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