À l’approche de novembre

les corps s’arrondissent

on les croise partout

embarrassés les mains prises

dans les bras ou sur les hanches

comme chargés d’enfants

une odeur de terre les suit

parfois des fleurs se froissent

cela leur fait des lampes

à couper les ténèbres

quand ils s’avancent dans les allées

hésitent au carrefour

à la recherche d’une voix

traversés d’un sourire

Premier novembre

———————————————

Cliquez sur une lettre