Albertine Benedetto

Qui suis-je ?

Je vis et travaille à Hyères (Var) depuis 1992, renouant avec mes origines méditerranéennes.

Je publie mes poèmes dans des revues depuis le début des années 2000. Puis des livres sont venus.

Merci aux revues qui m’ont fait et me font confiance.

Aujourd’hui Poèmes, Autre Sud, Décharge, Friches, Nu(E), Phoenix, Poésie sur Seine, Recours au poème, Rehauts, Teste, Triages.

Mes livres
Mes Publications

Un premier recueil, Lustratio, a été édité en 2001 sous le pseudonyme d’Albertine Héraut.

Depuis, il y a eu plusieurs livres :

2024

  • Mémoires du Rhin/Der Rhein, Erinnerungen, éd. PVST?, mars 2024- En collaboration avec Eva-Maria Berg, illustrations de Josette Digonnet

2021

  • Sous le signe des oiseaux, éd. L’Ail des ours, février 2021

2019

  • Gérardmer, éd. la Cartonera, Mexico, 2019, édition trilingue
  • Vider les lieux, éd. Al Manar, Paris, juin 2019

2018

  • Alma Mater, nouvelle édition en bilingue (français-espagnol), éd. PVST?, décembre 2018
  • Le Présent des bêtes, Al Manar, Paris, Prix Jean Follain de la Ville de St Lô

2017

  • Gérardmer, poème pour trois voix, éditions Pourquoi viens-tu si tard ? édition trilingue (français-allemand-espagnol)
  • Une Histoire invisible, Les Cahiers du Museur, collection A côté
    livre d’artiste en collaboration avec Hélène Baumel, graveuse (http://www.helenebaumel.com/)

2016

  • Longtemps, collection La Galerie de l’or du temps, éditions du Petit Véhicule, Nantes
  • Le Présent des bêtes, Al Manar, Paris

2015

  • Alma mater, collection Polder, revue Décharge
  • Sur le fil, Encres vives
  • Eurydice toujours nue, Chiendents, éditions du Petit Véhicule, Nantes

2013

  • Glossolalies, éditions de L’Amandier, Paris

2009

  • Effraction, livre d’artiste en collaboration avec le photographe Pascal Fayeton

2008

  • Je sors, Cahiers de l’Égaré, le Revest-les-eaux

 

une nouvelle collaboration avec cette artiste.

r+les+lieux

Certains de mes textes ont été mis en musique par :

Bernard Vanmalle, poète et chanteur, pour le disque Bleu de sel (Cahiers de l’Egaré, 2008)

Tristan-Patrice Challulau, compositeur et pianiste (Requiem pour une mère, poèmes qui suivent le Requiem pour le Roi Baudoin de Belgique).

Mémoires du Rhin/Der Rhein -Erinnerungen est le fruit d’une résidence d’écriture entre Albertine Benedetto et Eva-Maria Berg, sur une idée de Gilles Desnots. Encres de Jo Digonnet.

corps poétique des Loreley qui se jettent du rocher dans l’eau glauque combien de fois a-t-elle sauté les 132 mètres elle qui attend le véritable l’indicible amour elle sans cesse trompée bafouée harcelée objet de fantasme érotique qui pousse les hommes à la mort pour leur échapper

poetischer Körper der Loreleyen, die sich vom Felsen ins eiskalte Wasser stürzen, wie oft ist sie die 132 Meter gesprungen sie die auf die wahre unsagbare Liebe wartet sie die immer wieder betrogen wird sie die belästigt wird Objekt einer erotischen Fantasie die Männer in den Tod treibt um ihnen zu entfliehen” (traduction Eva-Maria Berg)

note de lecture ici : https://www.terreaciel.net/L-espere-lurette-chronique-po-ique-par-Jean-Palomba-Avril-2024?

Sous le signe des oiseaux a été illustré par Renaud Allirand.

“une fois encore

la lumière

fut ce lâcher de colombes sur la mer”

https://poezibao.typepad.com/poezibao/fiches_de_lecture/page/8/

Vider les lieux, éd. Al Manar. Illustrations : Hélène Baumel

“reste le trésor de l’enfance

cette force d’amour à l’usage du temps

une furieuse envie de vivre”

Un livre d’artiste réalisé par Hélène Baumel, aux Cahiers du Museur d’Alain Freixe, 2017

“il ne voit pas

tout le chemin de la forêt

la promenade lente en forêt…”

Livre d'artiste réalisé par Hélène Baumel sur un poème d'Albertine Benedetto, aux Cahiers du museur d'Alain Freixe, 2017
Prix attribué par la Ville de Saint-Lô
Lire la note de lecture de Geneviève Liautard, poète

Texte de Dominique Sampiero pour Le Présent des bêtes

écrit pour la réception du Prix jean Follain de la Ville de st Lô 2018

Gérardmer, édition trilingue. Les poèmes ont été traduits en allemand par la poète Eva-Maria Berg (www.eva-maria-berg.de) et en espagnol par la poète Ada Mondès. Préface du poète Raphaël Monticelli

“Un jour, on descend à la cave, on farfouille dans les placards.

Là-haut la mère est morte. Les années passent et c’est le père.

Restent les draps. Des morceaux à recoudre, une histoire.

Alors on tisse quelque chose, dans la musique du poème.”

Pour lire une note de lecture de Claude Vercey dans la revue Décharge

Un exemplaire de l'édition de tête, rehaussée des originaux du peintre Henri Baviéra
Le Présent des bêtes d’Albertine Benedetto chez Al Manar. exemplaire de tête

Lire la note de lecture de Geneviève Liautard, poète

Une hirondelle tire le dernier fil. Le jour s’affaisse. Tous les visages pliés dans sa toile. L’éclair à peine d’un ventre blanc file vers le peuple léger des ombres. Elles font une rumeur qui attise les rêves.

Soir

Le Présent des bêtes d’Albertine Benedetto chez Al Manar. Dessins de Henri Baviéra. ISBN 978-2-36426-077-1 ; 15 €.

Le Présent des bêtes suit le fil de la mémoire et du souffle. Fil capricieux, distendu, fragmentaire, mais tenace, il se déploie dans des images prises sur l’instant, qui tentent de restituer un peu de notre vie. On y rencontre des mémés et des oiseaux, la chair vive des caresses et, toujours, l’ombre qui fait le passage si précieux. C’est un recueil grave et léger où le poème en prose tend à rendre l’élan et l’acuité d’un regard. Il dit la disparition et le legs, un présent à vivre pleinement.

Henri Baviera a illustré ce recueil. Il est né à Nice en 1934, originaire de Saint Paul de Vence, travaille et vit actuellement à Lorgues, dans le Var.
Depuis 1950, plus de trois cent cinquante expositions personnelles et collectives ont fait connaître son œuvre en France et à l’étranger.

voir la note de lecture de Geneviève Liautard

 

Le Présent des bêtes est aussi un livre unique, relié par Xaviera Rivalin, (contact@lespetitspapiersreliure.fr)

Les photos-montages sont de Gilles Desnots.

Longtemps, publié aux éditions du Petit Véhicule à Nantes, illustré par des encres de Bernard Vanmalle.

Les poèmes réunis ici célèbrent la permanence des liens humains, d’une histoire humaine au sein de l’impermanence et de l’éphémère. Saisir, capter, retenir un peu du monde, malgré le temps qui passe. Quelques éclats de sensation dont le souvenir brûle.

Au bout de la rue la mer

lui fait un éventail

dans l’air dense de midi

la chaleur dénude

le corps des hommes aux balcons

leurs torses ramassés devant l’assiette

luisent dans l’ombre souple des parasols

plus tard ils iront

dans la pénombre des chambres

chercher la fraîcheur enclose

au bas des ventres doux

à l’heure de la sieste

 

 

Présentation de Nicole Drano-Stamberg (extrait) : ALMA MATER est un livre où sont évoquées à travers des eaux fortes de Nathalie Prats et des poèmes d’Albertine Benedetto trois personnes très graves : une femme, une adolescente, une enfant. (…) Les mots regroupés en prose poétique, en vers libres, longs, brefs, courent sur les feuilles du livre pour s’échapper derrière les mères, prudes et prudentes. Les regards sévères s’éloignent, avec la poésie les filles en compagnie d’Albertine inventent une musique, une cadence qui fait avancer le poème au rythme d’aujourd’hui : « Toutes les filles aiment danser…/la cage ne garde pas l’oiseau ».

Emission radiophonique sur le poème Alma mater: Ecouter

( Informations concernant l’émission, cliquez ici )

Albertine Benedetto, Eurydice toujours nue, “Chiendents” Edition du Petit Véhicule “C’est merveille comment le rire/nous prend nous malaxe nous retourne/ arrache le squelette à sa raideur future /…/de pierre nous fait oiseau/ par trilles éclaboussures dans la voix/ réveille le bois …” . Ce qu’Albertine Benedetto, magicienne et poète, écrit sur le rire peut se rapporter entièrement à ses poèmes.C’est merveille de voir comment la poésie D’Albertine Benedetto” nous prend, nous malaxe, nous retourne”,nous émeut et finalement nous transforme… Publiée dans la collection “Chiendents”cette Anthologie de trente et un poèmes, ayant pour titre “Eurydice toujours nue”, (puisqu’il est vrai que la poésie est l’amour du désir demeuré désir), est précédée d’un entretien avec Luc Vidal.Cet entretien est suivi par un court texte de  atrice Challulau,(compositeur et pianiste reconnu ayant mis en musique plusieurs poèmes D’Albertine Benedetto), où est écrite cette phrase que nous pourrions aussi faire nôtre. “Ce que j’aime le plus dans sa poésie c’est le moment où sa sensualité emplit une pierre, la mort, une fleur des bords de mer…” Car la poésie d’Albertine Benedetto est une poésie sensuelle comme en témoignent ces quelques vers : “vienne le luthier/ menuisier de ma nuit/ je lui prodiguerai mes hanches de bois souples/et ma gorge d’aubier…” sensualité musicale et féminine, faite à la fois de désir et de retenue “Quand les mots trembleront /comme les biches frémissantes après boire /(…)mots imprononçables ailleurs que dans l’étreinte/tout humides encore aux lèvres affolées(…)/je ferai l’éloge de la douceur”.Sensualité qui nous amène aussi à méditer sur le désir de fusion et son impossible réalisation “Le soir vient./Et le désir terrible de se serrer contre/…” Et le vers s’arrête là, le lecteur ne saura jamais contre qui.De toutes façons une solitude essentielle semble irrémédiable, car “la nuit t’ouvre ses portes dérobées où tu glisses seul /abandonnant ton simulacre …”.Et la poésie heureuse d’Albertine Benedetto se charge de gravité, poésie qui n’ignore pas la nuit et la dure réalité des choses comme ce magnifique poème sur les Vierges sculptées dans le bois ou la pierre :”vierge trône de sagesse/je salue les obscurs qui vous ont fait si  êche/ absentée de toute maternité…” ou encore cet autre poème sur une “condition féminine” qui est encore d’actualité “Toutes les mêmes Marta Maria Margherita, ces noms passés comme témoins au fil des ans, des ventres, à peine le temps de savoir ce qui arrive et c’est la nuit derrière les paupières closes”…puis en fin de poème “femmes de bois sec et de cris rentrés, raides dans la robe noire où on les a couchés.” Poèmes tous plus beaux les uns que les autres et qui mériteraient d’être cités entièrement parce que la poésie d’Albertine Benedetto est une poésie de haut niveau, d’une qualité exceptionnelle. Texte de Marc-Paul Poncet, revue Phoenix

Sur le fil, Encres vives, juin 2015

Ce petit recueil de 16 pages format A 4 est né d’une commande des éditions Encres Vives, lors de mon passage au Festival du mitan du chemin à Camps la source au printemps 2015.

Le titre est tiré du dernier poème : « On tend les bras devant soi, on palpe l’air devenu poreux, on se tient au bord des béances. Ce qu‘il faut de courage pour aller, sur ce fil… »

Les poèmes réunis ici parlent donc de l’urgence de vivre quand « l’oiseau maigre sautille à deux pas » …

Glossolalies Quatrième de couverture « Albertine Benedetto questionne les mots. Les met et nous met, à travers eux, à la question au sens originel de l’expression avec ce qu’elle révèle en nous de souffrance et de cruauté – nous abritons nos crocs sous l’arche du sourire. Elle les fouille et fouille dans un même mouvement l’intime de la chair, sa douleur et sa douceur. La bouche en travail dit la soif de parole – cette fringale/ de mots cette manie de l’ouvrir toi –, mais aussi celle du silence. Elle tente d’approcher l’intraduisible – mots imprononçables ailleurs que dans l’étreinte /tout humides encore aux lèvres affolées –, se tend vers l’impossible union au monde – mais c’est la langue qui te tient/dans le halètement des mots/chien courant sur la trace/museau collé à la vitre d’un train/ vers le monde – en dit la séparation, poétiquement, pathétiquement, dans une épreuve de la violence d’exister, où se disent le besoin de l’autre, l’appel à la présence. Quelle présence réclames-tu maintenant? / Le soir vient et le désir terrible de se serrer contre / Entendre une autre voix / Les bruits que tous les hommes font dans leur tanière suffisent-ils à écarter les ombres? / Comme le silence râpe / Ton existence frottée soir après soir est si mince juste une peau tambour où cogne le vide / Sommes-nous si primitifs encore à chercher le feu se renifler et se battre? ». Texte est de Claude Ber.
Effraction est un livre en deux tomes à tirage limité, fait main. A l’origine, une exposition des photographies de Pascal Fayeton sur la ville d’Hyères, présentée dans la Tour des templiers. J’ai choisi vingt photos pour en faire vingt regards poétiques, ce que nous avons appelé des « photopoèmes ». Ce livre a été conçu pour être aussi bien un recueil à lire qu’un bel objet à offrir, à suspendre, à présenter dans une vitrine…puisqu’il se déplie comme un accordéon. Un petit clin d’œil à la Prose du transsibérien de Cendrars, magnifiquement mis en couleurs et en espace par Sonia Delaunay.
Le recueil Je sors, édité par Les Cahiers de l’Égaré en 2008 a été illustré par Gille Desnots.   « Ce livre (…) est peuplé d’images souveraines : « N’égrène pas le temps qui passe / entre tes doigts distraits »–« Brûlés jusqu’à l’os par l’aveu du néant » – mais c’est sa voix entre les rives / qui pousse l’ombre obstinément ». (…) le poème est présence, aventure à la croisée précise de ses chemins d’écriture et de vie et réflexion sur la nature même du langage. » Luc Vidal, «  Lecture de Je sors », in Chiendents, n° 87
Revues littéraires
La revue Friches (« Dans la friche on sème des mots / pour qu’ils repoussent/ bien plus beaux » comme dit Raymond Queneau ) est animée depuis plus de trente ans par le poète et historien féru de médiéval Jean-Pierre Thuillat, depuis son Limousin. Friches m’a publiée à plusieurs reprises, depuis 1999, elle m’a consacrée un « Hors champ » dans son numéro 117 de janvier 2015 où l’on trouvera mes Poèmes du Centenaire. Une manière de mettre des mots, cent ans après, sur le traumatisme de la première Guerre mondiale, une commémoration ou plutôt une mémoire poétique : « Ici, les Poilus de 14 se croisent avec les aoûtiens de l’autoroute, les vacanciers, les touristes pressés, avec les poupées cassées, les images-souvenirs de l’enfance ou des salles obscures ». ( J.P. Thuillat ) Quelques-uns de ces poèmes en prose ont aussi été publiés à l’automne 14 par la revue Phoenix, n° 15.
Événements
Nous n’irons plus à Gérardmer…

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L'actualité du train fait que le voyage à Gérardmer prévu du jeudi 12 au samedi 14 avril pour une lecture à la médiathèque est devenu trop compliqué. En détournant les mots de  Blaise Cendrars, nous pouvons dire "c'est loin Gérardmer !" Occasion pour tous de lire et...

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LIRE GÉRARDMER

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... ce beau linge rends-toi compte à la sueur du front sorti tout ruisselant de la cuve des rêves acquis si chèrement qu’elles se sont dépêchées de le ranger puis le lisser du plat de la paume à travers le plastique mirer le damas se rincer l’œil au luisant du blanc...

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PARUTION DU POÈME GÉRARDMER

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